Raconte-moi une histoire maman : Dévorer le ciel de Paolo Giordano

Bonjour mes amours,

Alors là… Paolo Giordano, c’est l’amour de ma vie, j’avais lu il y a de nombreuses années La solitude des nombres premiers. Et ça a été un coup de foudre… Enfin… je suis sûre qu’il y a plus intense qu’un coup de foudre! C’est LE livre, celui que j’ai aimé plus que tout… C’est MON livre préféré et que, même si je dis c’est un de mes livres préférés en parlant d’autres livres, je le crie : JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS aucun livre ne le dépassera dans mon cœur… Et même en pensant à certains romans qui pourraient se révéler concurrents… Non décidément… La solitude des nombres premiers a une place à part dans mon cœur!

Alors lorsque j’ai vu ce roman là… sortir des années après… J’ai vite dit à ma fille : Tu voulais m’offrir un livre pour Noël, ma choupinette? Et bien voilà!!!!

Résumé

Chaque été, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère, dans les Pouilles. Une nuit, elle voit par la fenêtre de sa chambre trois garçons se baigner nus dans la piscine de la villa. Ils s’appellent Nicola, Bern et Tommaso, ce sont  » ceux de la ferme  » d’à côté, jeunes, purs et vibrants de désirs. Teresa l’ignore encore, mais cette rencontre va faire basculer sa vie en l’unissant à ces trois  » frères  » pour les vingt années à venir, entre amours et rivalités, aspirations et désillusions. Fascinée par Bern, personnage emblématique et tourmenté, viscéralement attaché à la terre somptueuse où il a grandi, elle n’hésitera pas, malgré l’opposition de sa famille, à épouser ses idéaux au sein d’une communauté fondée sur le respect de la nature et le refus du monde matérialiste, à l’image de la génération des années 90, tiraillée entre le besoin de transgression et le désir d’appartenance, mais entièrement tendue vers l’avenir, avide de tout, y compris du ciel.

Mon avis

Encore un coup de foudre… Ne vous méprenez pas, on ne s’approche pas de près de la solitude des nombres premiers (#fautpassemballer). Mais c’est clairement un roman qui marquera mon année 2020. J’ai retrouvé l’écriture subtile, poétique et pudique de Paolo Giordano.

Il y règne un climat typique de la littérature italienne (Note à moi-même : Je dois lire plus de littérature italienne! De façon urgente!). A la fois une lenteur de vie et des événements chocs qui ponctuent une sorte d’allongement des temps calmes…. A l’image très probablement de la vie… Les moments calmes et quotidiens créent un rapport au temps particulier. Et les écrivains italiens comme Paolo Giordano ou la sublime Elena Ferrante l’ont compris. C’est tout d’abord ce que j’admire dans ce roman donc : la lenteur de la narration sans jamais un sentiment de longueur… Divine écriture… C’est bien là le secret d’un tel paradoxe.

Les personnages sont attachants, naïfs parfois, cruels à d’autres moments…. Des personnes ordinaires… toi… moi…. Et ce regard en arrière d’une personne plus âgée sur son propre parcours… Le tout avec finesse, psychologie, et sans aveuglement…. Comprendre après coup ce qui a entraîné certains dessins personnels.

Je me suis délectée de ce roman… Chaque page, chaque paragraphe, chaque phrase, chaque mot… c’est une chance incroyable de lire ce roman… j’envie profondément ceux qui s’y pencheront.

Je vous embrasse fort fort fort

Edith


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